Depuis de très nombreuses années, l’affichage de la provenance des fruits et légumes est obligatoire. Celle-ci doit apparaître en caractères lisibles et visibles, d’une taille égale à celle de l’indication de prix. Quant au prix, la règlementation oblige les professionnels à indiquer le prix au kilo (ou le prix à la pièce) afin de garantir une information loyale du consommateur.
Actuellement, la CLCV procède au relevé des prix des fruits d’été pour son enquête annuelle. Et en rayon, les bénévoles constatent que c’est parfois la pagaille côté étiquetage.
On trouve ainsi, mélangées dans le même bac, des pêches d’origine espagnole et française ! Ou bien des barquettes de 5 fruits étiquetées « barquettes de 6 fruits » et donc affichant un prix à la pièce erroné. Voire des prix affichés différents de ceux enregistrés dans les balances en libre-service ou de ceux promis dans le tract promotionnel ! Le consommateur est donc loin d’avoir systématiquement une information fiable lui permettant de choisir ses fruits en toute connaissance de cause.
Ces constations rejoignent les conclusions de la DGCCRF qui régulièrement pointe du doigt des anomalies relatives à l’affichage des prix ou à la mention de l’origine des fruits et légumes. Certaines d’ailleurs s’apparentent à des tentatives de francisation. Cette pratique consiste à présenter des fruits et légumes comme d’origine France, alors qu’ils sont d’origine étrangère (UE ou pays tiers), pour en augmenter le prix de vente ou favoriser leurs ventes. Ce qui est tout simplement inacceptable !
Pour aller plus loin Que faire lorsque l'origine des fruits et légumes n'est pas indiquée ?
Commentaires
En cas de doute moi je m’abstiens Tant pis pour eux !
après vérification, il s'agissait d'une erreur d'un employé...OUF!
Avant 2011, seul un petit nombre de fruits et de légumes pouvaient être vendus à l'unité ou à la pièce (melon, chou-fleur, salade...). Depuis juin 2011 et l'entrée en vigueur du règlement d’exécution (UE) N° 543/2011, tous les fruits et légumes sont susceptibles d'être vendus à l'unité, sauf pour les fruits trop petits (cerises, framboises…).
On voit donc depuis des sachets ou des barquettes contenant 4 endives, 4 pommes, 5 pêches plates ... Dans ce cas, on doit vous indiquer le nombre de pièces (sauf si celui-ci est visible de l’extérieur) et prix de vente du préemballé. La mention du prix au kilo n'est pas obligatoire dans ce cas. Et celle du poids net est facultative si le nombre de pièces est visible de l’extérieur.
La pratique que vous observez est donc tout à fait légale.
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.