Depuis plusieurs jours, les consommateurs s’interrogent. Peuvent-ils encore faire confiance aux industries agroalimentaires qui fabriquent les quelques 170 références de plats cuisinés en vente dans les supermarchés ?
En effet, au fur et à mesure que les médias nous informent sur les dessous de cette tromperie, nous découvrons pêle-mêle que :
- sous l’étiquette « Bœuf » on peut trouver du cheval,
- la viande fait parfois le tour de l’Union européenne avant de finir dans les lasagnes,
- les plats cuisinés des marques nationales et des marques de distributeurs peuvent avoir été fabriqués par la même entreprise.
Du coup, une tromperie ou une défaillance au niveau d’un des nombreux maillons de la chaîne et ce sont des millions de consommateurs européens qui sont concernés.
Bien sûr, la DGCCRF mène l’enquête et le ministre de la consommation annonce que les contrôles seront renforcés de manière à mettre « sous surveillance » l'ensemble de la filière viande et poisson pendant l'année 2013. Mais une année de pression et de contrôles officiels est-ce assez afin de restaurer la confiance des consommateurs dans notre chaîne alimentaire ?
Ne faudrait-il pas aussi accéder enfin à leurs attentes en matière de transparence sur les étiquettes ? En effet, à travers toute l’Europe, les consommateurs veulent connaître l’origine précise des aliments qu’ils achètent. Et notamment l’origine des viandes contenues dans les produits transformés ! (Voir les résultats de notre sondage)
Espérons que, malgré les réticences des industriels, les politiques européens auront le courage de renforcer l’information des consommateurs pour éviter d’autres crises du même genre.
Commentaires
Je tiens a rappeler qu'il y a encore 700 boucherie chevaline en France.Manger du cheval n'est pas étranger a notre culture.Pour certains ,ils sembleraient le découvrir!
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