En plein scandale de la viande de cheval, lors de sa visite au Salon de l’Agriculture, le chef de l'État plaidait pour un étiquetage obligatoire des viandes contenues dans les plats cuisinés.
Quelques mois plus tard, alors que les consommateurs boudent encore les plats cuisinés surgelés, les politiques semblent faire marche arrière. Ainsi, fin juin, les députés français ont renoncé à imposer l'étiquetage de l'origine nationale des viandes entrant dans la composition des préparations transformés vendues dans l'hexagone.
Raison invoquée : l’Union européenne travaille actuellement sur une étude de faisabilité d’un tel étiquetage. Les résultats de ces consultations devraient être connus cet automne. On saura alors si la Commission européenne juge opportun de faire une proposition législative dans ce sens.
C’est dire si le chemin vers plus de transparence et de traçabilité sur nos étiquettes est long et semé d’embûches !
Pourtant, comme le montre notre sondage sur l’origine des produits alimentaires, ainsi que d’autres enquêtes réalisées dans divers pays de l’UE avant cette tromperie retentissante, les européens réclament avec insistance que l’information du consommateur évolue et veulent connaître avec précision l’origine des principaux ingrédients des aliments qu’ils consomment.
Commentaires
Eh bien comme souvent, des paroles, paroles, paroles ...
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